Et même si j’écris dans le noir je sais quand même que j’écris,
Pas besoin de savoir pour savoir (ce) que je vis
et être qui je suis ;
pas besoin de savoir pour entrer dans la vie
comme on arrive au bal, comme on ouvre une danse
où des milliers d’étoiles me donnent la cadence
où mon cœur, cette voile offerte aux 4 vents
me révèle et dévoile au creux de mes silences
la nature de mon âme, ce plus pur agneau blanc ;
et si l’espoir s’éloigne et le printemps s’étiole
et si les fanes penchent et les pétales fanent
il faut rentrer Dedans ;
c’est dedans que les hommes, c’est dedans que les femmes
courageuses lucioles
éclairent leur propre nuit.