Fais la vaisselle comme si
Tu baignais un petit bébé :
Très doucement.
Car quand tu touches un objet
C’est toi même que tu touches
Et quand tu laves le sol,
C’est toi-même que tu laves.
Que ton balai t’agresse comme une lame
Ou bien qu’il te caresse l’âme
C’est de toi que viendra le souhait ;
C’est toi qui lance la flèche
Qui fertilise tes actions
De toi que vient la vibration
Qui irriguera ton monde ;
Donne à chacun de tes gestes
Autant d’amour et de tendresse
Autant de douceur et de grâce
Qu’il t’est possible de trouver
(Même si tu l’as délaissé
Ton Cœur n’est pas fâché ;
Va donc lui demander
De te ré-apprendre à donner
En toute générosité
De te ré-apprendre à toucher
Avec le Coeur sur la main
De te ré-apprendre à marcher
Avec Amour à chaque pas)
Regarde un enfant qui lave :
Il n’est pas très efficace !
Il en met un peu partout
Il joue et il se tâche
Il patauge dans l’eau fraîche
Il est Un avec ce qui Est.
Si tu mets ton Cœur à la tâche
La Vie coulera de sa source
Et tous les rires sur tes joues
Et tous les baisers sur ta bouche
Feront de la joie chaque jour
Ta nouvelle Nature première.
Le voilà, le nouveau Monde
Celui d’un Être qui monte
Présence inconditionnelle
Et tendresse renouvelée.
Juste le laisser passer
A travers Soi, ce nouveau songe ;
L’Esprit créateur demande
L’autorisation de Rêver
Offrir à la tempête qui gronde
Nos voiles grandes déployées
Et juste le laisser passer
Ce Souffle qui veut nous toucher !